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L’économie française devrait légèrement marquer le pas l’année prochaine

Dans ses nouvelles projections macroéconomiques à l’horizon 2024 révélées hier dimanche, la Banque de France a très légèrement abaissé sa prévision de croissance de l’économie nationale pour l’année 2022, en raison de la cinquième vague de Covid provoquée par le variant Omicron. 

La Banque de France anticipe maintenant une progression de 3,6% l’année prochaine contre son ancienne prévision de 3,7%, estimant que la cinquième vague de Covid, le variant Omicron et les difficultés persistantes d’approvisionnement risquent d’entraîner un tassement de l’activité début 2022. 

Mais la croissance du Produit intérieur brut (PIB) reste « solide », avec une prévision relevée à +2.2% pour 2023, au lieu de +1.9% précédemment et la Banque de France prévoit que le pays retrouvera à l’horizon 2024 « un rythme proche » de son niveau d’avant-crise, avec une croissance d’environ 1.4%. 

Dans ce scénario central, la Banque de France estime que la croissance sera portée l’an prochain « par le rebond de toutes les composantes de la demande intérieure », à savoir la consommation des ménages, avec une baisse progressive du surplus d’épargne engrangé pendant la crise, évalué à 170 milliards d’euros, ainsi que l’investissement, en particulier celui des entreprises, grâce à la stabilisation de leurs marges. 

Cette croissance se traduirait également par une hausse de l’emploi, avec un taux de chômage autour de 7.9% en 2022, et du pouvoir d’achat, soutenu par des hausses de salaires. 

Mais dans le scénario alternatif d’une imposition de restrictions supplémentaires au premier semestre de 2022, la Banque de France s’attend à ce que la croissance s’établisse à environ 2.2%, mais elle devrait malgré tout se rattraper en 2023 à +3.5%. 

Le directeur général de la Banque de France, Olivier Garnier voit dans ce retour à la tendance d’avant l’épidémie, l’effet du soutien public massif à l’investissement déployé via le plan de relance et le plan d’investissement France 2030, ainsi que le « dynamisme du marché du travail ».

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