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Nouveau coup de filet des brigades anti-terroristes marocaines

maroc-terrorismeLes brigades marocaines de lutte contre le terrorisme ont de nouveau frappé dans les milieux des cellules terroristes dormantes.
Les éléments de services de la police judiciaire (BNPJ) et de la direction générale de surveillance du territoire national (DGSN) ont arrêté quatre présumés terroristes appartenant à une cellule qui s’active dans les villes de Fès, Meknès, Boulemane, Tiznit pour le compte d’Al Qaïda au Maghreb Islamique basée au Sahel.
Les membres de cette cellule, précise un communiqué du ministère marocain de l’intérieur diffusé vendredi, planifiaient des actes terroristes et de sabotage contre des établissements stratégiques de l’Etat.
Suivant les consignes de ses supérieurs hiérarchiques dans le réseau d’AQMI, le chef de cette cellule, dont l’identité n’a pas été révélée pour les besoins de l’enquête encore en cours, aurait déjà réussi à recruter des volontaires marocains pour le jihad, dont certains sont engagés dans les combats en Syrie, sous la bannière d’Al Qaida.
Le chef de la cellule qui serait, très connu sur les sites électroniques des jihadistes, ajoute la même source, a tissé des liens étroits avec des chefs d’AQMI et après avoir gagné leur confiance, il a été chargé de recruter au Maroc, des éléments prédisposés au jihad dans la perspective de les enrôler dans les rangs de l’organisation terroriste basée dans au Sahel.
De novembre 2012 à janvier 2013, cinq cellules terroristes avaient été démantelées par les services marocains de lutte contre le terrorisme. Les présumés terroristes sont d’abord préparés pour perpétrer en guise de tests, des « actes de sabotage contre des sites stratégiques » au Maroc, avant d’être convoyés ailleurs, pour combattre aux côtés des groupes djihadistes notamment au Sahel, en Syrie ou en Afghanistan.
Une fois sur les lieux, les jeunes recrues sont soumises à des entraînements intensifs et au maniement des armes de guerre, pour participer ensuite à des opérations terroristes et à des attentats suicides.
Après les sanglants attentats de Casablanca en mai 2003, les services de sécurité marocains font preuve d’une grande vigilance en matière de lutte contre le terrorisme et cherchent toujours à anticiper sur les événements pour éviter le pire. Une technique que leur réussit pour le moment.

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