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Seif al-Islam en attente d’être exfiltré par des mercenaires sud-africains

Seif Al-Islam Kadhafi serait encore bloqué à la frontière sud de la Libye et attend d’être exfiltré par ses bodyguard sud-africains probablement dans une première étape vers le Niger. La présence de Seif Al-Islam en compagnie de l’ancien chef des services secrets militaires libyens, Abdallah Al-Senoussi,

qui font tous deux, l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par la Cour pénale internationale (CPI), avaient été signalée mardi dernier, près de la frontière entre la Libye et le Niger. Al-Senoussi qui est également le beau père de l’un des fils de Kadhafi, aurait réussi à franchir la frontière libyenne pour rejoindre le Mali en passant par le Niger en compagnie de quelques-uns de ses hommes. La présence de ces derniers dans le désert malien, a été confirmée par des sources sécuritaires nigériennes et maliennes qui n’étaient pas en mesure de confirmer ou d’infirmer la présence parmi eux de Seif Al-Islam, qui était considéré comme le dauphin de son père, l’ex-leader libyen Mouammar Kadhafi, tué dans sa ville natale de Syrte il y a une semaine. De sources sud-africaines on apprend, qu’outre la garde rapprochée offerte à Seif Al-Islam et à d’autres membres de la famille du défunt Kadhafi, des centaines de mercenaires sud-africains se trouvent toujours coincés en Libye. Selon le quotidien sud-africain « Beeld », des avions sont mobilisés à Johannesburg et à Sharjah, dans les Emirats arabes unis, et attendent le feu vert pour aller dès que la situation le permettra, rapatrier les mercenaires et faire évacuer probablement Seïf Al-Islam. Déjà en août dernier, rappelle le journal, c’étaient des mercenaires sud-africains qui aveint aidé l’épouse de Kadhafi, Safia, sa fille Aïcha et ses deux fils, Hannibal et Mohammed, à fuir leur pays en direction de l’Algérie. Un groupe de mercenaires Sud-africains avaient convoyé de Tripoli vers Niamey de l’or, des devises étrangères et des diamants pour le compte de Kadhafi et des membres de sa famille. Ces mercenaires recrutés par des sociétés sud-africaines bien rémunérés par l’ancien régime de Kadhafi, avaient pour mission non seulement d’appuyer les troupes de Kadhafi mais surtout d’assurer la protection du guide libyen et de ses proches. Au moins deux de ces mercenaires, avaient été tués et d’autres blessés dans le raid aérien de l’Otan contre le convoi de Kadhafi à Syrte. Seif Al-Islam et Al Senoussi sont visés par un mandat d’arrêt de la CPI pour crimes contre l’humanité émis le 27 juin et qui visait également le guide libyen Mouammar Kadhafi. Les trois hommes faisaient également l’objet d’une « notice rouge » d’Interpol depuis le 9 septembre. En plus, Al-Senoussi, 62 ans, avait été déjà condamné par contumace, à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises de Paris en mars 1999 pour son implication dans l’attentat de Lockerbie contre un DC-10 de la compagnie UTA en 1989, qui avait fait 170 morts. Normalement même au Mali, Al Senoussi n’est pas à l’abri de son arrestation, puisque ce pays est signataire du Statut de Rome portant création de la CPI et a théoriquement le devoir de livrer à la cour les personnes recherchées par cette dernière.

 

 

 

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