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Kadhafi, le roi des rois africains solidaire des Ben Ali et de Gbabo

Le guide de la révolution libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi n’étonne plus personne s’il nage seul à contre-courant. Samedi dernier, il a prononcé tout un discours dédié à son soutien inébranlable au président tunisien déchu, Zine El Abidine Ben Ali forcé de quitter le pouvoir par les violentes protestations de rue.

L’inamovible chef d’état libyen s’est même porté volontaire à accueillir Ben Ali et sa suite en terre libyenne. Au peuple tunisien, le colonel Mouammar Kadhafi lui reproche d’avoir «plongé le pays dans un chaos dont on ne voit pas la fin» et cela, «par manque de patience». «Ben Ali vous a dit qu’il partirait dans trois ans, pourquoi n’avoir pas patienté? Il n’y a pas mieux que Zine pour gouverner la Tunisie. Zine est toujours le président et son mandat doit durer jusqu’à la fin, a soutenu le colonel Kadhafi, qui venait d’avoir un long entretien téléphonique avec le président déchu. Celui-ci a trouvé provisoirement refuge en Arabie Saoudite après avoir été lâché par ses amis français.
Le roi des rois africains est également allé à la rescousse de son homologue ivoirien Laurent Gbagbo, qui prétend avoir été élu et investi par le Conseil constitutionnel. Lors d’un symposium tenu lundi 17 janvier à Tripoli en Libye, par la  diaspora africaine sur la mise en œuvre des États-Unis d’Afrique, un projet cher au guide libyen, celui-ci a dénoncé l’ingérence de la communauté internationale notamment la France, les États-Unis, l’Onu, dans les affaires internes de la Côte d’Ivoire. Kadhafi qui présidait cette rencontre, n’est pas allé par quatre chemins pour exprimer un franc soutien à Gbagbo. « Ce n’est pas à la France et aux États-Unis d’imposer un président à la Côte d’Ivoire. Le peuple ivoirien est mature. C’est en toute souveraineté qu’il se choisit un président ».
Et le guide libyen de marteler en conseillant aux Occidentaux de respecter la souveraineté des États africains, appelant en même temps pour la énième fois, les États africains à s’unir, afin de devenir une puissance comme le sont aujourd’hui les Etats-Unis d’Amérique.

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