La Fondation Kadhafi que préside Seïf Al-Islam, fils influent du N°1 libyen Mouammar Kadhafi, a décidé de sursoir à toutes les activités politiques touchant notamment aux droits humains et aux réformes institutionnelles en cours dans le pays, dont le projet de constitution ou la libéralisation de la presse.
Le Conseil d’administration de la Fondation espère mettre ainsi fin à la « tournure politique » qu’avait pris l’organisation. Les activités caritatives prendront le dessus. Le but est « d’améliorer la vie des gens dans les régions les plus pauvres de la planète » et en particulier en Afrique sub-saharienne, a expliqué Seïf al-Islam. Ce dernier qui est l’un des prétendants à la succession de son père, le colonel Mouammar Kadhafi, est entré en conflit à maintes reprises avec la vielle garde du régime libyen.