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CICTA : mission, sauver le thon rouge

Le thon rouge est gravement menacé d’extinction. Malgré les demandes des écologistes pour inscrire cette espèce à la Convention sur le commerce international des espèces menacées (la Cites), les Etats n’arrivent pas à s’entendre sur des quotas raisonnables.
L’enjeu est tout simplement de préserver l’espèce menacée par la surpêche et la pêche frauduleuse.

La 17e assemblée générale de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) qui se tient à Paris jusqu’au 27 novembre, parviendra-t-elle à inverser la tendance pour sauver ce grand poisson migrateur, qui se reproduit en Méditerranée?
La CICTA, qui compte 48 pays membres, devrait fixer les quotas de pêche pour 2011. En même temps, elle devrait revoir les mécanismes de contrôle de la pêche et du commerce du thon rouge, très prisé des japonais pour les sashimis et autres suchis. Le Japon importe en effet près de 80 % du thon pêché en Méditerranée. Aussi Tokyo réclame-t-il des contrôles plus sévères sur la pêche illégale qui alimente les fermes marines, spécialisées dans l’engraissement du thon rouge.
En 2010, le quota de pêche avait été fixé à 13.500 tonnes. Certains Etats, dont la France, demandent sa reconduction, au moment où les organisations écologistes exigent une diminution des quotas d’au moins la moitié pour permettre la reconstitution des stocks dans dix ou douze ans. La ligne adoptée par les ONG est conforme à celle de la Commission européenne qui demande des quotas de 6000 tonnes, au grand dam de l’Espagne, la France, l’Italie et la Grèce. Des pays qui sont souvent accusés de ne pas faire assez d’efforts pour freiner la pêche illégale.

 

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