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Covid-19: Les Algériens très fâchés contre la gestion de la campagne de vaccination

Treize jours après le lancement de sa campagne de vaccination contre le covid-19 le 30 janvier dernier, l’Algérie n’affiche qu’un très modeste bilan de 235 personnes vaccinées à la date de ce samedi 13 février, alors que son voisin marocain a déjà dépassé durant la même période, le seuil de 1,183 million de doses administrées d’après le compteur Covidvax.live.

L’Algérie, l’un des grands producteurs de gaz et de pétrole aurait pu faire mieux, selon de nombreux spécialistes algériens de la santé publique qui déplorent la désorganisation et le manque d’informations qui caractérisent la campagne de vaccination et le retard pris dans l’acquisition des vaccins en nombre suffisant pour répondre aux besoins d’une population qui avoisine les 40 millions d’âmes.

Les Algériens ne cachent plus leur grande déception de la médiocrité flagrante des prestations des services de la santé publique, sachant que leur président Abdelmadjid Tebboune et de hauts responsables du secteur ont martelé il n’y a pas si longtemps, que le réseau de la santé publique en Algérie est parmi les meilleurs du monde.

Même les professionnels de la santé publique jugent très insuffisants le nombre des doses distribuées et déplorent la «Cacophonie» qui caractérise la gestion de la campagne de vaccination.

«L’Algérie a copié l’exemple français pour la stratégie de vaccination, alors qu’il a été démontré que c’est le plus mauvais choix, notamment pour la plateforme numérique» mise en place en Algérie pour gérer la campagne de vaccination, a déploré Le Pr Kamel Bouzid, chef du service oncologie du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) d’Alger.

Les militants du Hirak, le mouvement contestataire qui revendique depuis février 2019 le départ du régime qui s’accroche au pouvoir depuis l’indépendance du pays, se déclarent ouvertement  convaincus que le retour du président Abdelmadjid Tebboune après un long séjour médical en Allemagne, ne résoudra pas leurs problèmes quotidiens et encore moins, la grave crise politique, économique et social qui secoue le pays depuis l’éviction de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.

 

 

 

 

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