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Le HCR s’inquiète des expulsions forcées de 1.900 déplacés en Libye

L’ONU a annoncé mardi à Genève, que près de 1.900 personnes ont été délogées de force la semaine dernière, de leur implantation de Triq al-Matar à Tripoli.

Les Nations Unies sont préoccupées par la situation de la minorité qui a fui la localité libyenne de Tawergha suite au déclin du régime de l’ex-dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.

Des groupes armés ont effectué, durant trois jours, des descentes indiscriminées et arrêté de manière arbitraire 94 personnes, a confié à la presse William Spindler, un porte-parole du Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR), précisant que 12 personnes demeurent détenues dans de «sombres conditions» et des femmes et des filles ont fait l’objet de menaces de viol.

Les déplacés ont été contraints à libérer dans les plus brefs délais le site de Triq Al-Matar pour gagner des zones dans lesquelles ils ont des proches ou intégrer des centres pour déplacés.

Aucun assaut visant l’implantation de Triq al-Matar n’avait été signalé avant celui de la semaine dernière. Toutefois, certaines personnes déclarent avoir été victimes «d’intimidations», ajoute le porte-parole du HCR.

Cet organisme onusien est «inquiet» devant d’éventuelles attaques prenant pour cibles d’autres sites ou de nouvelles expulsions de ces déplacés considérés comme pro-Kadhafi.

Depuis sept ans, les habitants de Tawergha ont été empêchés de regagner leur localité d’origine. Un accord allant dans ce sens a été conclu en février dernier mais il n’a pas encore été appliqué. La Libye compte environ 193.000 déplacés internes.

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