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L’élimination de la torture est en bonne voie au Maroc, selon un expert onusien

Le Maroc est en train de développer une culture du respect des droits de l’homme en vu de l’élimination de la torture dans un futur proche. C’est le constat du rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Juan E. Mendez qui vient d’effectuer en septembre dernier, une tournée d’une semaine au Maroc, à l’invitation du gouvernement Benkirane qui prépare la candidature du Royaume au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.

Lors d’une conférence de presse tenue mardi dernier au siège des Nations unies à New York, Mendez fait acte de l’existence d’actes de tortures dans le royaume chérifien, qui, somme toute, sont fréquents un peu partout dans le monde. Hormis certains cas de torture qui existent encore au Maroc, a assuré l’expert onusien, le pays « développe une culture de respect des droits de l’homme ». Cette évolution, a-t-il dit, constitue « un bon point de départ en vue de l’élimination de la torture dans un futur proche ». Dans un rapport remis à l’Assemblée générale de l’ONU, Mendez signale aussi, le recours par les autorités marocaines à un usage de force parfois excessif dans plusieurs villes du Royaume. Les changements mentionnés par Mendez dans son rapport, sont visibles à travers les dispositions de la nouvelle Constitution marocaine, adoptée lors du référendum du 1er juillet 2011. La nouvelle loi fondamentale stipule clairement que la détention arbitraire ou secrète et la disparition forcée sont des crimes qui exposent leurs auteurs aux « sanctions les plus sévères ». D’autres articles de la Constitution faisant prévaloir la primauté de la loi, stipulent que « nul ne peut être arrêté, détenu, poursuivi ou condamné en dehors des cas et des formes prévus par la loi », ou que « toute personne détenue jouit de droits fondamentaux et de conditions de détention humaines ». Même dans les grandes démocraties, commentent certains analystes, le recours des services de sécurité à l’usage de la force contre les citoyens, devient une nécessité voir même une obligation, pour préserver l’ordre public et éviter les débordements et les saccages des biens publics et privés.

 

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