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Un affairiste proche de Moubarak, condamné à sept ans de prison

Le magnat de l’acier égyptien, Ahmed Ezz a été condamné à 7 ans de prison, assortis d’une amende de 19,3 milliards de livres égyptiennes (3 milliards de dollars), pour corruption et blanchiment d’argent. Le verdict a été prononcé ce jeudi par le tribunal criminel du Caire. Ahmad Ezz qui présidait le Parti national démocrate (PND- au pouvoir) durant la révolution qui a renversé Hosni Moubarak en février 2011, avait déjà été condamné en septembre 2011, à dix ans de prison et à une amende de 110 millions de dollars pour corruption et enrichissement illicite.

Il était l’un des hommes du pouvoir les plus détestés des manifestants, qui l’accusaient notamment d’avoir organisé le trucage des élections législatives de novembre 2010. De nombreux hommes d’affaires égyptiens et anciens et actuels responsables gouvernementaux, dont l’ex-président Hosni Moubarak, des membres de sa famille et les deux ex-Premiers ministres, Atef Ebeid et Ahmed Nadif, sont poursuivis en justice dans des affaires de corruption, détournement et dilapidation des deniers publics, abus de pouvoir et trafic d’influence pour l’enrichissement illicite. Ahmad Ezz était considéré comme un proche de Gamal Moubarak, le fils cadet de l’ex-Raïs. L’ancien prétendant à la succession de Moubarak père, est actuellement en détention préventive, sous le coup d’accusations de corruption. Son père a été condamné à une peine de prison à vie pour sa responsabilité dans la mort des quelque 850 manifestants tués durant la révolte populaire égyptienne.

 

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