Le chef d’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, a remanié jeudi son gouvernement, a fait savoir le porte-parole officiel de la présidence, Samir Aggoune.
Ce remaniement a touché six ministères, en l’occurrence la Santé, l’Industrie pharmaceutique, l’Intérieur, l’Enseignement supérieur, les Travaux publics et les Transports. Toutefois, ces changements n’ont guère profondément modifié la composition de l’exécutif.
Le dirigeant algérien a reconduit son chef du gouvernement, Aïmene Benabderrahmane, qui est tenu de présenter, dans les jours à venir, le bilan de son plan d’action devant le Parlement après un an aux commandes de l’exécutif.
C’est Brahim Merad, l’ex-médiateur de la République, qui va remplacer Kamel Beldjoud au ministère de l’Intérieur. A son tour, ce dernier a hérité du ministère des Transports en lieu et place d’Abdallah Mouldji, qui, lui, a été nommé secrétaire général de la présidence de la République.
Par ailleurs, M. Tebboune a confié le ministère des Travaux publics, de l’hydraulique et des infrastructures de base à Lakhdar Rekhroukh, ce qui tourne définitivement la page de Kamel Nasri, révoqué quelques semaines auparavant. Alors qu’il était dirigé par Abderrahmane Benbouzid depuis 2020, le ministère de la Santé a un nouveau patron en la personne d’Abdelhak Saihi. Enfin, Lofti Benbahmed a été nommé au sommet du ministère de l’Industrie pharmaceutique.