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Les capitales occidentales voient d’un mauvais œil l’élection présidentielle en Syrie

Le scrutin présidentiel qui a lieu ce mercredi en Syrie ne sera «ni libre ni juste», ont affirmé mardi Washington et les ministres européens des Affaires étrangères, décriant le régime de Bachar al-Assad qui cherche à se maintenir au pouvoir.

«Nous exhortons la communauté internationale à rejeter sans ambiguïtés cette tentative du régime Assad pour retrouver une légitimité sans qu’il ne cesse ses graves violations des droits humains ni ne participe de manière significative au processus politique facilité par l’ONU dans le but de mettre un terme au conflit», ont déclaré dans un communiqué conjoint les chefs des diplomaties américaine, allemande, britannique, française et italienne.

L’élection présidentielle qui se déroulera aujourd’hui en Syrie, devrait permettre au dictateur Bachar al-Assad de briguer un quatrième mandat à la tête de son pays consacrant  ainsi un demi-siècle de pouvoir de son clan familial à Damas. Les ministres des puissances occidentales disent souhaiter «dire clairement» que ce scrutin «ne sera ni libre ni juste».

«Nous dénonçons la décision du régime Assad de tenir une élection en dehors du cadre décrit par la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU 2.254 et nous soutenons les voix de tous les Syriens, notamment les organisations de la société civile et l’opposition syrienne, qui ont condamné ce processus électoral comme étant illégitime », peut-on lire dans la suite de la déclaration commune.

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