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Conflit libyen : les deux parties avancent vers un accord de cessez-le-feu

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Libye Ghassan Salamé a fait état jeudi au Palais des Nations à Genève, de progrès sur plus plusieurs questions au quatrième jour des pourparlers entre les parties libyennes réunies à Genève afin de parvenir à un cessez-le-feu durable. 

Les discussions se tiennent sur un format indirect, les deux délégations refusent de se mettre autour de la même table. Selon le représentant onusien, il reste encore à «apporter des précisions au projet final» et à régler «deux ou trois points de divergence», qui n’ont pas été précisés, avant de parvenir à un accord qui devra ensuite être entériné par les autorités des deux camps. 

L’Office des Nations unies à Genève, sous la médiation de l’envoyé onusien en Libye, accueille depuis lundi, les réunions de la Commission militaire conjointe libyenne (5+5). Celle-ci comprend cinq représentants militaires de haut rang du gouvernement d’accord national de Fayez al-Sarraj reconnu par l’ONU et cinq de l’Armée nationale libyenne dirigée par Khalifa Haftar. 

Les délégations libyennes ont donc discuté des « points souvent techniques » liés au cessez-le-feu. La partie économique et financière des pourparlers libyens, pour lesquels les représentants des deux camps doivent encore être choisis, débuteront le 9 février au Caire, en Egypte. 

Par ailleurs, quarante participants doivent être sélectionnés pour participer au début du dialogue politique prévu le 26 février à Genève. 

Mais si elles évoluent plutôt bien, la réussite des négociations à Genève est suspendue à l’évolution de la situation militaire en Libye. Ghassan Salamé prône un peu plus de calme sur les fronts et l’absence d’actes provocateurs sur le plan militaire de la part de toutes les parties au conflit pour permettre aux délégations présentes en Suisse « de progresser dans un environnement aussi rationnel et modéré que possible ». 

Depuis avril, les forces du maréchal Haftar, homme fort de l’Est qui cherche à conquérir Tripoli, sont opposées à celles de Fayez al-Sarraj, chef du gouvernement d’union nationale. 

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