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Venezuela : l’ancien policier rebelle Oscar Perez tué dans une opération pour le capturer

Le gouvernement vénézuélien a annoncé hier mardi la mort d’Oscar Perez, un ancien policier qui avait attaqué depuis un hélicoptère, des bâtiments officiels en juin dernier.

L’homme a été tué dans une opération d’envergure lancée lundi contre une cachette d’hommes armés, par la police vénézuélienne qui voulait  capturer ces suspects.

Les autorités vénézuéliennes ont assuré dans un communiqué que les rebelles qui étaient «fortement armés, équipés d’armes de gros calibre»  ont ouvert le feu contre les forces de l’ordre alors que la police menait des négociations pour leur reddition. Oscar Perez et ses hommes auraient même essayé de «faire exploser un véhicule bourré d’explosifs».

Le discours est tout autre de l’autre côté car, tout au long de l’assaut, Oscar Perez a tenu le pays en haleine pendant plusieurs heures en diffusant sur Instagram une série de vidéos dans lesquelles, il accusait les policiers de vouloir le tuer malgré son intention de se rendre avec ses hommes.

Le ministre de l’Intérieur, le général Nestor Reverol a déclaré dans une allocution à la télévision publique, que «sept terroristes», parmi lesquels Oscar Perez et une femme, avaient été tués.

Deux policiers ont également péri dans l’opération et huit autres ont été blessés. Six autres membres du groupe d’Oscar Perez, quatre hommes et deux femmes, ont été arrêtés et sont en cours de comparution devant la justice.

Agé de 36 ans au moment de sa mort, Oscar Perez était un ancien membre de la police scientifique, pilote d’hélicoptère et acteur amateur. Il s’était fait connaître le 27 juin durant la vague de manifestations pour la démission du président socialiste, Nicolas Maduro, au cours desquelles 125 personnes ont été tuées entre avril et juillet.

Ce jour là, avec des hommes non identifiés, il avait survolé Caracas à bord d’un hélicoptère dérobé à la police scientifique et avait lancé quatre grenades sur le Tribunal suprême de justice et avait ouvert le feu sur le ministère de l’Intérieur. Ces actions n’avaient pas fait de victimes.

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