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Un bateau chargé d'armes venant d'Israël intercepté en Egypte

La marine égyptienne a intercepté jeudi en Mer Rouge, un navire chargé d’armes et arrêté son équipage qui avait pris la mer au port israélien d’Eilat et se dirigeait vraisemblablement vers le Togo. Selon des sources sécuritaires égyptiennes le navire transportait une cargaison de 45 tonnes d’armes, comprenant plus de 60.000 armes à feu, dont des fusils d’assaut automatiques, AK-47, RPG, une grande quantité de munitions, y compris des mines terrestres et des grenades à main.

Le navire battant africain à première vue, ajoute la même source, a été escorté jusqu’au port de Safaga, à 570 km au sud-est du Caire, où les 14 membres d’équipage, dont des Américains, des Anglais et des Ukrainiens, sont interrogés et une enquête est en cours pour déterminer si ces armes sont légales ou proviennent du marché noir.
La marine égyptienne aurait intercepté un second bateau avec 4 personnes à bord. Les deux bâtiments seraient la propriété d’une entreprise de sécurité ukrainienne qui serait chargée de sécuriser le passage en Mer Rouge, des navires de commerce contre d’éventuelles attaques des pirates basés en Somalie.
Du côté israélien, la chaîne israélienne 10 a rapporté l’information en précisant que le navire transportait 40 tonnes d’armes iraniennes destinées à la bande de Gaza ou à la Syrie, où fait rage une guerre civile.
Pour sa part, le ministère israélien des Affaires étrangères a réfuté vendredi tout lien de son pays avec le navire en question.
« Personne en Israël ne sait quoi que ce soit à propos de ce navire. C’est clair qu’il ne venait pas d’Eilat, ni d’un autre port israélien », a affirmé le porte-parole du ministère, Yigal Palmor.
Alors que du côté égyptien, le bateau, « qui battait un pavillon africain », venait du port israélien d’Eilat et se dirigeait vers le Togo avant de s’égarer dans les eaux territoriales égyptiennes en Mer Rouge et d’être intercepté par la marine égyptienne. L’enquête ouverte par les services de sécurité égyptiens devrait apporter plus de lumière sur cette affaire et l’identité des véritables commanditaires et fournisseurs de la cargaison de l’arsenal de guerre.

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