15/03/2013 Alain Cohen-Krawczyk Analyses 0
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est finalement parvenu à s’entendre avec des partis du Centre droit et de la droite religieuse pour former un gouvernement de coalition, quelques jours seulement avant la visite du président américain Barack Obama dans la région.
Durant son premier mandant, le chef de la Maison Blanche a eu beaucoup de difficultés à s’entendre avec l’intraitable Netanyahu. Barack Obama n’a surtout pas réussi à convaincre le premier ministre israélien de geler la construction de colonies en Cisjordanie, condition pour débloquer les négociations de paix avec les palestiniens qui sont dans l’impasse. Les choses ont-elles changé à présent que la région est soumise à d’énormes risques de déstabilisation, et que l’Iran pourra développer une arme nucléaire dans « un an » environ, selon les dires d’Obama lui-même ? C’est sur ce dernier point peut être que Barack Obama pourra s’appuyer pour obtenir quelques concessions de Netanyahu sur le volet palestinien. Intervenant sur Channel 2, le président américain a d’abord tenu à rassurer les israéliens sur le soutien indéfectible des Etats-Unis.
L’objectif de Washington est de « s’assurer que l’Iran ne va pas posséder une arme nucléaire qui pourrait menacer Israël ou pourrait déclencher une course aux armements dans la région », a-t-il tranché. Toutefois, a-t-il repris, sur la question des négociations de paix israélo-palestiniennes « tout le monde sait ce qui va être impliqué ici concernant la création de deux Etats côte à côte, vivant en paix et en sécurité ».
Une position qui a été explicitée par le conseiller adjoint de sécurité nationale, Ben Rhodes, en affirmant qu’une « paix israélo-palestinienne continue à être dans l’intérêt de la sécurité nationale des Etats-Unis ». Mais Washington ne s’aventure toutefois pas à fixer de date pour une reprise des pourparlers sans l’accord préalable d’Israël.
Spécialiste de la zone MENA, Alain Cohen-Krawczyk a travaillé comme analyste financier pendant près de quinze ans à Londres puis New York. Fort d’une expérience de 6 ans au sein de la banque Lehman Brothers, il quitte cette dernière en 2006 pour se mettre à son compte, créant ACK Consulting au Luxembourg. Il collabore avec plusieurs lettres et magazines spécialisés et publie des analyses risques sur les pays Euromed.
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