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Maroc- CCG : Les émirs du pétrole craignent la crise de l’Euro !

Les émirs des six pays pétroliers du Golfe seraient-ils rattrapés par la phobie de la crise de l’Euro ? Si l’on croit le ministre émirati des Affaires étrangères, Cheikh Abdullah Ben Zayed Al-Nahyane, les pays membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) qui s’étaient prononcés, il y a moins de six mois en faveur de l’adhésion du Maroc et de la Jordanie, craignent à présent, de connaitre le même scénario que celui de l’Union européenne. Il n’y a pas encore de consensus parmi les États arabes du Golfe sur l’admission de la Jordanie et du Maroc au Conseil de six membres de Coopération du Golfe, a déclaré mercredi, le ministre émirati. «Nous devons nous inspirer de l’expérience de l’Union européenne qui, à un certain point, a accepté près de 10 pays à y adhérer et regardez maintenant ce qui s’est passé avec l’euro», a averti Cheikh Abdullah. Pourtant, même si le Maroc n’avait pas exprimé de demande d’adhésion explicite, les dirigeants du Conseil de Coopération des pays du Golfe (CCG), réunis le 10 mai dernier à Ryad (Arabie Saoudite), l’avaient invité ainsi que la Jordanie, à rejoindre leur organisation.

Une telle démarche avait précisé à cette date, Abdellatif Ez-Zayani, secrétaire général du Conseil, s’inscrivait dans le cadre de « la politique de proximité, du destin commun, de l’unité et de la consécration des liens étroits » existant entre les pays du CCG et les Royaumes du Maroc et de Jordanie
La sortie médiatique du chef de la diplomatie émirati, suscite plus d’une interrogation puisqu’elle intervient quelques jours seulement après la conclusion entre le Maroc et trois pays du CCG, dont les Emirats Arabes Unis, d’importants accords de coopération dans le secteur touristique marocain. Conclus le 24 novembre dernier, par le Fonds marocain d’investissement du tourisme et des fonds souverains du Qatar, du Koweït et également des Emirats Arabes unis, ces accords prévoient la création d’un fonds d’investissement touristique baptisé « Wessal Capital », doté de plus de 2 milliards d’euros.

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