Categories A LA UNE Info 7sur7

Michel Fourniet et Monique Olivier toujours en garde à vue

Le parquet de Caen a saisi le dossier du tueur en série Michel Fourniet et de son ex-femme Monique Olivier,soupçonnés d’être impliqués dans la disparition d’une jeune femme en 1993 dans l’Orne.

A l’issue de leur garde à vue, commencée mardi après-midi à l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) à Nanterre, Michel Fourniret et Monique Olivier vont réintégrer leurs cellules, a précisé la procureur de la République de Caen Mme Carole Étienne. Une information judiciaire sera ouverte d’ici jeudi soir ou vendredi matin mais « il n’y aura pas déferlement dans l’immédiat », a-t-elle ajouté. L’enquête porte sur la disparition de Lydie Logé, 29 ans, à Saint-Christophe-le-Jajolet (Orne), le 18 décembre 1993.

En mai dernier, le procureur de la République d’Argentan M.Hugues de Phily , avait confirmé la réouverture de cette enquête en 2018 en raison de rapprochements établis « entre les traces ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l’ADN de la famille de la personne disparue ».

Michel Fourniret a été condamné en 2008 par la cour d’assises des Ardennes à la perpétuité incompressible pour le meurtre de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, précédés de viol ou tentative de viol, et trois agressions. Monique Olivier avait été condamnée à la perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 28 ans, pour complicité dans quatre des meurtres et le viol en réunion d’une jeune fille.
En 2018 Michel Fourniret a été à nouveau condamné à la perpétuité, par la cour d’assises des Yvelines, pour l’assassinat en 1988 de Farida Hammiche, dont le corps n’a jamais été retrouvé. Son ex-épouse Monique Olivier était condamnée à 20 ans de réclusion criminelle

En septembre dernier Michel Fourniret et Monique Olivier, qui ont divorcé en 2010, ont participé dans l’Yonne à une reconstitution dans l’enquête sur deux meurtres récemment reconnus par le tueur en série: ceux de Joanna Parrish et Marie-Angèle Domece commis entre 1988 et 1990.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *