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Belgique : Baisse de la dette publique

elli-di-rupoLe Premier ministre Elio Di Rupo a annoncé mercredi dernier, via son compte Twitter, la baisse de la dette publique en dessous de la barre des 100 % du PIB.
Au terme du mois dernier, la dette belge correspondait à 99,7 % du PIB d’après les chiffres officiels. A titre de comparaison, la même proportion était de 103 % en septembre. Cette amélioration est bénéfique pour le gouvernement belge, qui avait pris l’engagement de ramener la dette sous les 100 % auprès de différents interlocuteurs, dont la Commission de l’Union Européenne (UE).
Ce n’est pas tout : d’après certains analystes, le fait de descendre sous ce seuil symbolique repousse également d’éventuelles dégradations de la note belge par les agences financières. Pour en arriver là, Bruxelles a dû prendre des décisions stratégiques. D’abord, il a cédé ses parts dans BNP Paribas Fortis (25 %), la succursale locale de BNP Paribas, contre un chèque de 3,25 milliards d’euros (4,3 milliards de dollars). En même temps, l’Etat belge a laissé la dette prise par la Commission européenne pour l’acquisition du bâtiment de son siège au même établissement financier et AG Insurance. Cette opération lui a rapporté 636 millions d’euros (848 millions de dollars).
La Belgique a bénéficié aussi de la reprise économique de son principal partenaire commercial, l’Allemagne. Les exportations de son secteur industriel en général et des produits semi-finis en particulier vers ce pays ont contribué à faire bondir les exportations belges de 2,1 % au troisième trimestre. Quoi qu’il en soit, le meilleur reste à venir. Selon la Commission européenne, la croissance économique en Belgique devrait atteindre 1,1 % au terme de cette année, poussée, entre autres, par la consommation des ménages.

1 comment

J-F-Charles Adriaensen says:

A la bonheur ! L’annonce de notre Premier ministre, Elio Di Rupo d’une baisse la dette publique en dessous de la barre des 100 % du PIB, nous réjouit tant. Les Belges devraient tous fêter cet exploit, tant il s’agit en réalité de leur propre dette qui a été très légèrement réduite mais à quel prix ?. Malheureusement  l’auteur de l’article nous le dit noir sur blanc. 

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