Une nouvelle étape devant être franchie dimanche rendra plus probable une première demande de contrat d’extraction minière sous-marine, une plongée vers l’inconnu au moment où les appels à un moratoire sur cette industrie sans garde-fou gagnent du terrain.
Dans ces conditions, « je pense qu’il y a une vraie possibilité de voir une demande déposée cette année », estime Emma Wilson, du groupement d’ONG Deep Sea Conservation Coalition.
« Alors il est crucial que les Etats soient courageux et prennent les mesures nécessaires pour protéger notre océan », lance-t-elle à l’AFP, estimant que l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) « entre dans la période de décision la plus critique de son histoire ».
En vertu de la Convention de l’ONU sur le droit de la mer, l’AIFM est chargée à la fois de protéger le plancher océanique des zones hors des juridictions nationales sous son contrôle, et d’y organiser les activités liées aux minerais convoités.