Categories A LA UNE

France : Peu d’engouement pour Noël

FRANCE-EUROPE-NOElMalgré la crise et l’austérité, les Français comptent bien fêter en fin d’année. C’est ce qui ressort de certaines études anticipatives sur les marchés de Noël.
Le Centre for Retail Research (CRR) du Royaume-Uni en collaboration avec le site Bons-de-Réduction.com se sont livrés à ce jeu de prévision. Et les résultats sont sans appel : 400 millions d’euros (533,3 millions de dollars) devraient être dépensés sur les 37 marchés de Noël officiels en France. Ces lieux devraient accueillir 26,8 millions de visiteurs. Des chiffres qui prouvent la bonne santé du secteur. Toutefois, il faut signaler que les dépenses des Français pendant cette fête de fin d’année seront moindres en comparaison aux années précédentes, vu que chaque ménage ne disposant que d’un budget moyen de 531 euros (708 dollars). Cela n’empêche pas la croissance du chiffre d’affaires des marchés de Noël. Suivant les estimations, la France arrive à la troisième position, juste après l’Allemagne (2,4 milliards d’euros – 3,2 milliards de dollars) et la Grande Bretagne (454 millions d’euros – 605 millions de dollars).
La même étude a soutenu que les différents marchés de Noël ne suscitent pas le même engouement. Cette caractéristique peut être liée à la capacité d’accueil .Ainsi, la ville de Paris abrite le plus grand marché de Noël en France sur la vingtaine qu’elle compte. Pour le cas de Strasbourg, dont le marché de Noël est l’un des plus anciens du pays, c’est plutôt le côté historique qui attire. A part ces 2 villes, d’autres disposent également de marchés de Noël importants à l’instar de Lyon, Nantes ou Angers. Pour information, 72 % des dépenses globales – soit 288 millions d’euros (384 millions de dollars) – sont effectuées sur les 10 premiers marchés de l’Hexagone.

2 comments

julie sautier says:

les fêtards seraient bien inspirés de penser un petit peu aux pauvres, chômeurs, aux SDF qui ne pensent plus qu’à survivre

Françoise Dutroux says:

Crise ou pas crise à l’occasion des fêtes de Noël, les enfants deviennent maîtres de leurs géniteurs qui doivent dépenser sans penser quitte à surendetter. Heureusement qu’il y a toujours les banques qui viennent à la rescousse des petites bourses. Tans pis, si les mauvais clients se retrouvent après la corde au cou. Il faut bien accepter les règles du jeu du libéralisme.   

Répondre à Françoise Dutroux

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *