Categories Energie

Canada. Consortium pour l’exploitation des sables bitumineux

La compagnie pétrolière canadienne Suncor a annoncé mercredi une association avec son concurrent français Total et le groupe minier canadien Teck pour l’exploitation d’une mine de sables bitumineux. L’investissement du projet est de 13.5 milliards de dollars.

sables-bitumineux
Le projet sera réalisé par l’entremise d’une société, Fort Hills Energy, créée à cette fin. Les actions seront détenues par Suncor, Total et Teck respectivement à hauteur de 40.8%, 39.2% et 20%. Ce projet situé en Alberta fait de Suncor, de par son contrat de services d’exploitation son promoteur et son exploitant. La meilleure estimation du projet, qualifié par le Président-Directeur Général de Suncor Steve Williams comme l’un des meilleurs actifs miniers non exploités des sables pétrolifères dans la région, prévoit des réserves de 3.3 milliards de barils de bitume. La mise en production est prévue avant la fin 2017.
Selon Steve Williams, la capacité de production sera de 90% au terme de la première année, soit l’équivalent de 180 000 barils/jour.

« La durée de vie d’une mine est estimée à 50 ans. La société d’exploitation de pipeline Enbridge a été retenue par les trois associés pour la construction du pipeline qui servira au transport du pétrole lourd produit par Fort Hills Energy. »

Son coût de construction est estimé à1.6 milliard de dollars.
Pour le groupe minier Teck, ce projet est une occasion pour diversifier son activité dans les décennies à venir. Pour le français Total, il a un parfum de revanche après l’échec du projet d’usine pétrolifère en Alberta. Là encore porté en association avec Suncor, le projet devait permettre de réduire la viscosité des pétroles bitumineux afin de pouvoir les traiter dans les raffineries conventionnelles. Il s’était soldé par une perte de 1.6 milliard de dollars.

2 comments

Murielle Satier says:

les préoccupations environnementales sont apparemment le dernier souci des grandes multinationales qui se précipitent pour l’exploitation de ces bitumes lourds. Surtout que leurs conséquences ravageuses sur la nature ne sont pas encore totalement dévoilées.

Marie-Antoinette Le Clair says:

Si l’auteur de cet article nous renseigne sur la durée de vie d’une mine (50 ans) pourquoi il ne pipe un mot sur la durée de la pollution que causent ces mines et les puits pétroliers à l’environnement et les dégâts irréparables qu’en subit la couche d’ozone et toutes les conséquences qui en découlent? On ne vous montre que le bon côté du projet et le profit qu’ils en tirent mais ils omettent souvent de parler des dégâts. 

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *