Categories A LA UNE Technologie

Israël face aux Cyber-attaques des hackers

Israël est ses institutions publiques et privées sont de plus en plus visés par les hackers du monde arabo-musulman. La dernière cyber-attaque en date, a été lancée le week-end du 6 et 7 avril dernier contre l’Etat hébreu par des pirates informatiques « Anonymous » basés dans plusieurs pays arabes et islamiques. Plusieurs sites israéliens très sensibles ont été piratés par le groupe des hackers qui avait annoncé, un jour auparavant, son intention d’ »effacer Israël du cyber-espace », en guise de solidarité avec le peuple palestinien.

Tout en minimisant les dégâts de cette nouvelle attaque informatique, les autorités de Tel-Aviv ne cachent pas pour autant, leurs inquiétudes face aux capacités des hackers d’infiltrer et de pirater les sites gouvernementaux et non gouvernementaux israéliens avec tous les dégâts qui en découlent.

Cette nouvelle plus importante cyber-attaque baptisée « #OpIsraël », a ciblé les sites du Premier ministre, des ministères de la Défense, des Affaires étrangères et de l’Education, ainsi que le Bureau central des statistiques, la Bourse de Tel-Aviv.

Les hackers Anonymous ont également révélé dans un document Google, l’identité et adresses email de quelques 1500 agents du Mossad et bloqué plus de 19000 pages Facebook comptes Twitter détenues par des Israéliens.
Selon les auteurs de l’offensive informatique qui coïncide avec la commémoration le 7 avril, de la journée de l’holocauste, il s’agit de « la plus grande bataille Internet de l’histoire » qui finirait par « rayer Israël de la carte de l’Internet ».

Israël avait déjà subi deux attaques similaires en 2012, dont une en novembre, au cours de laquelle les Anonymous avaient affirmé avoir bloqué ou vidé près de 700 sites, pour protester contre l’offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza.

Au débute de la même année, une autre offensive avait pris pour cible la Bourse de Tel-Aviv, la compagnie aérienne « El Al » et d’autres sites.

Israël qui s’impose comme une puissance régionale, a-t-il vraiment les moyens de défendre ses institutions contre de telles attaques anonymes ? Ce n’est tellement si sûr.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *