Dernière Mise à jour 11 décembre 2019 à 2:39
22/10/2012 Alain Cohen-Krawczyk Info 7sur7 0
Dimanche, les funérailles tendues du général Wissam al Hassan, tué deux jours plus tôt dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth, ont montré que le risque de débordement au Liban de la guerre civile en Syrie est réel. Car la pression est à son extrême dans un Liban multiconfessionnel, où les déclarations enflammées des dirigeants augmentent la tension entre chrétiens, sunnites et chiites. Le dirigeant sunnite Saâd Hariri a appelé à la démission du premier ministre Najib Mikati, accusé de soutenir le régime syrien.
Ce dernier est accusé d’avoir commandé l’attentat meurtrier. Les chrétiens, de leur côté, sont divisés entre partisans et adversaires de Bachar Assad, alors que les chiites de Hassan Nasrallah restent dans l’expectative. Entre dimanche et lundi, près de 9 personnes ont été tuées. L’armée s’est déployée dans les quartiers sensibles de Beyrouth, au moment où les ambassadeurs des cinq pays membres du Conseil de sécurité accrédités au Liban, appelaient à « l’unité nationale ».
Spécialiste de la zone MENA, Alain Cohen-Krawczyk a travaillé comme analyste financier pendant près de quinze ans à Londres puis New York. Fort d’une expérience de 6 ans au sein de la banque Lehman Brothers, il quitte cette dernière en 2006 pour se mettre à son compte, créant ACK Consulting au Luxembourg. Il collabore avec plusieurs lettres et magazines spécialisés et publie des analyses risques sur les pays Euromed.
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