07/07/2011 Alain Cohen-Krawczyk Info 7sur7 0
L’inculpation par le Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) de 4 membres du Hezbollah pour l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafiq Hariri, n’a fait qu’exacerber les divisions politiques au Liban plus qu’elle n’a servi à rendre justice. Les Libanais sont en effet divisés sur la décision du tribunal des Nations Unies. Hassan Nasrallah, le dirigeant du puissant mouvement chiite, a rejeté l’accusation du Tribunal, mettant en doute l’indépendance de ce dernier. Nasrallah accuse Israël d’être responsable de l’assassinat de Hariri en février 2005.
Le mouvement chiite armé et ses alliés de la majorité gouvernementale, excluent l’arrestation des quatre hommes recherchés par le Tribunal. En face, l’opposition conduite par Saad Hariri, fils de l’ancien Premier ministre assassiné, s’est réjouie de la décision du TSL. Il s’agit d’un « moment historique », a commenté Saad Hariri. Pour lui, le gouvernement du Premier ministre Najib Mikati qui vient d’obtenir la confiance du Parlement, « a le devoir politique » de remplir ses engagements envers le tribunal. « Il est temps de mettre fin à ces affaires d’assassinats. L’ère des meurtriers est finie et le temps de la justice est proche », a insisté Saad Hariri. Aussi est-il devenu clair que la décision du TSL n’a fait que jeter l’huile sur le feu des dissensions politiques au pays du Cèdre.
Spécialiste de la zone MENA, Alain Cohen-Krawczyk a travaillé comme analyste financier pendant près de quinze ans à Londres puis New York. Fort d’une expérience de 6 ans au sein de la banque Lehman Brothers, il quitte cette dernière en 2006 pour se mettre à son compte, créant ACK Consulting au Luxembourg. Il collabore avec plusieurs lettres et magazines spécialisés et publie des analyses risques sur les pays Euromed.
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