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Quels risques pour la démocratie au Maroc après l’attentat meurtrier de Marrakech ?

Il s’agit bel et bien d’un attentat terroriste, celui qui a été perpétré le jeudi 28 avril dans le café/restaurant « Argana » situé à place Jamaâ Lefna à Marrakech, une des grandes villes touristiques marocaines.

Se fondant sur les premiers éléments de l’enquête en cours, le ministre marocain de l’Intérieur, Taieb Cherqaoui et son homologue de la communication et porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri son catégoriques en affirmant que c’est un «acte terroriste résultant d’une forte déflagration provoquée par un engin explosif ». L’attentat, qui n’a pas encore été revendiqué, pourrait être, selon Naciri, l’œuvre d’une organisation terroriste. L’enquête menée sur place pour élucider les circonstances et les auteurs de cet acte meurtrier, a tenu a préciser Khalid Naciri, «ne nous a pas encore permis, à l’heure qu’il est, d’affirmer catégoriquement qu’il s’agit bien d’Al-Qaida». Mais, les enquêteurs, a-t-il dit, y pensent « raisonnablement, parce que ce sont eux qui sont dans ce genre d’opérations de terrorisme particulièrement meurtrier». En réaction aux préoccupations de l’opinion publique au sujet de l’avenir du processus démocratique et des réformes constitutionnelles lancées le 9 mars dernier par le Roi Mohammed VI, le porte-parole du gouvernement est catégorique. Le processus des réformes politiques dans lequel le Maroc est engagé, a assuré Khalid Naciri, « ne sera pas remis en cause, en dépit de ces tentatives de déstabilisation ( …) La décision est ferme ». C’est un avis partagé par toute la classe politique et les représentants de la société civile du royaume chérifien au lendemain de l’attentat qui a endeuillé plusieurs familles marocaines et étrangère. Un attentat, vivement dénoncé et condamné au Maroc comme à l’étranger où il a été qualifié de « barbare », « cruel » et « lâche », mais qui a mis de nouveau mis en évidence le degré de symbiose et de cohésion qui existe entre le peuple et la monarchie. Un socle tellement solide qu’il est difficilement ébranlable par les tentatives de déstabilisations qu’elles soient l’œuvre d’éléments internes ou externes à la société marocaine.

 

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