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Sommet Afrique-Europe : Tripoli, capitale des deux continents du 28 au 30 novembre

La capitale de la Grande Jamahiriya libyenne, Tripoli est fin prête pour accueillir trois jours durant, les chefs d’Etats et de gouvernement de 80 pays du vieux continent et du continent noir.
Les travaux du sommet seront rehaussés par la présence des présidents du Conseil européen, Herman van Rompuy et de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

Tous les yeux seront rivés du 278 au 30 novembre sur Tripoli, le temps du déroulement du Sommet Afrique-Europe dans sa troisième édition sous le thème «l’investissement, la croissance économique et la création d’emplois». Les dirigeants africains et européens se prononceront sur l’adoption du second plan d’action (2011-13) de la stratégie commune Afrique-UE. Les invités du colonel Mouammar Kadhafi auront aussi à se pencher sur l’examen de toutes les questions d’intérêt commun touchant notamment au partenariat futur entre les deux continents. La croissance économique, le développement du secteur privé, la paix et la sécurité, les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et le changement climatique, l’intégration régionale, les infrastructures et l’énergie, l’agriculture et la sécurité alimentaire, et les migrations, seront au centre des discussions à Tripoli. Ce sont là autant de sujets qui revêtent une importance particulière, tant ils concernent l’avenir de 80 pays et une population estimée à 1,5 milliard d’individus.
Lors de sa précédente session, le sommet Afrique-Europe, qui s’était tenu en 2007 à Lisbonne, avait recommandé de mettre les relations Afrique-UE sur de nouvelles bases d’égalité et incité les deux parties à passer de la politique traditionnelle d’aide au développement à un partenariat d’égal à égal, symbolisé par l’adoption de la première stratégie commune en vue de relever ensemble les défis de l’heure et de mettre à prit les opportunités qui s’offrent aux deux continents.
Les participants sont également appelé à promouvoir une croissance inclusive et durable en tant que principal moteur du développement et de lutte contre la pauvreté. Laquelle croissance exige une forte implication du secteur privé. Ce sera aussi pour les plus avertis, de décrocher dans les coulisses, d’importants contrats, fortement souhaités dans les temps de crise qui courent.

 

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