16/10/2010 Alain Cohen-Krawczyk Info 7sur7 0
Les probabilités du recours des groupes terroristes à l’arme chimique inquiètent la sécurité de plus d’un pays. Pour se préparer à de pareilles attaques une dizaine de pays ont participé cette semaine en Tunisie, à un exercice multilatéral baptisé « Assistex 3 ».
Initié par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), l’exercice a eu lieu du 11 au 15 octobre dans un complexe sportif à Tunis. Y ont participé des équipes spécialisées de Tunisie et de 10 autres pays signataires de la convention sur l’interdiction des armes chimiques. Selon le porte-parole de l’OIAC, Michael Luhan, la Tunisie s’est proposée à abriter cet exercice non pas parce qu’elle est menacée, mais c’est plutôt à titre préventif. Actuellement, a-t-il assuré, les moyens existent pour détruire de telles armes en cas de guerre classique, mais la seule chose que craignent les pays visés, est une attaque terroriste imprévisible. Entrée en vigueur en 1997, la convention sur l’interdiction des armes chimiques a été ratifiée par 188 Etats. Les sept pays non signataires sont la Corée du Nord, Israël, Birmanie, Syrie, Egypte, Angola et Somalie.
Spécialiste de la zone MENA, Alain Cohen-Krawczyk a travaillé comme analyste financier pendant près de quinze ans à Londres puis New York. Fort d’une expérience de 6 ans au sein de la banque Lehman Brothers, il quitte cette dernière en 2006 pour se mettre à son compte, créant ACK Consulting au Luxembourg. Il collabore avec plusieurs lettres et magazines spécialisés et publie des analyses risques sur les pays Euromed.
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