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L’Egypte redoute l’après-Moubarak

L’état de santé du président égyptien Hosni Moubarak qui s’est aggravé avec l’apparition d’un cancer de l’œsophage inquiète de plus en plus les milieux politiques non seulement dans le pays des pharaons, mais également dans les grandes capitales qui suivent de près l’épineux dossier du Proche-Orient.

Ces inquiétudes se focalisent surtout sur la succession au pouvoir en Egypte, dont les formalités se sont nettement accélérées après le retour du président  Moubarak de son voyage en Allemagne, où il était allé se faire faire de nouveaux examens médicaux.Selon le site israélien Debka proche des milieux des renseignements, Moubarak, 81 ans, souffrirait d’un cancer de l’œsophage, raison pour laquelle il a subi une batterie d’examens dans le discret hôpital militaire, Percy de Clamart (Arafat y fut soigné avant sa mort), lors de sa récente visite à Paris, au début du mois courant. Après l’étape parisienne, le chef de l’état égyptien s’était rendu d’urgence en Allemande à l’appel de son médecin traitant qui lui a fait subir d’autres examens cliniques dans un hôpital à Heidelberg.
Moubarak a découvert qu’il est atteint d’un cancer de l’œsophage, une maladie spécifique surtout aux personnes âgées, le 6 mars dernier, lors de l’ablation de sa vésicule biliaire en Allemagne.
Depuis cette date, le Rais s’est retiré dans sa résidence à Charm El-Cheikh, loin des regards, pour résoudre avec ses proches collaborateurs, la grande énigme de sa succession et en même temps recevoir discrètement ses médecins traitants.
Pour se faire soigner son cancer, le président égyptien a préféré la radio chimiothérapie à l’exérèse chirurgicale.
S’agissant de la succession, au moins trois sérieux prétendants sont en lice à savoir : Gamal Moubarak, le fils du Président, Mohammed El-Baradeï, ancien directeur de l’AIEA et enfin le général Omar Sleimane, chef des Renseignements généraux.
Sans s’opposer vertement aux candidatures de Gamal et El-Baradeï, Washington serait vraisemblablement favorable à Sleimane, parce qu’il est non seulement issu de l’armée, comme les présidents Sadate et Moubarak, mais il est fort implique dans le processus de paix avec Israël, dans les médiations entre Palestiniens et Israéliens ainsi que dans les dossier du Darfour et du Yémen.

 

 

 

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