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Marine Le Pen à Rome pour solliciter le concours du populiste italien Matteo Salvini

La présidente parti français d’extrême-droite, le «Rassemblement national» (RN), Marine Le Pen a rencontré ce lundi à Rome, le vice-Premier ministre et ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, qui est actuellement la figure de proue de l’extrême-droite sur le continent européen.

Rappelons que Matteo Salvini, fraîchement passé du communisme au souverainisme, s’était rendu en 2014 au congrès du Front national à Lyon afin de recevoir la bénédiction de Marine Le Pen, dans un contexte très prometteur pour l’extrême-droite en Europe.

Depuis, les rôles semblent s’être inversés. C’est la dirigeante du désormais RN qui s’est déplacée dans la capitale italienne pour rencontrer celui qui est devenu son maître.

«Nous travaillons depuis des années avec Matteo Salvini», a-t-elle affirmé, ajoutant qu’au moment où «les peuples sont en train d’ouvrir les yeux, Matteo a démontré que l’immigration n’est pas une fatalité et qu’on peut l’arrêter ».

Pour sa part, le leader de La Ligue a déclaré partager des valeurs communes avec Marine Le Pen, en l’occurrence l’orgueil, la dignité, l’amitié et la «volonté de faire le bonheur des peuples européens».

Par ailleurs, ces deux responsables politiques n’ont pas manqué l’occasion de s’en prendre à l’Union Européenne (UE). «Les ennemis de l’Europe sont ceux qui sont retranchés dans les palais de Bruxelles, les Moscovici (commissaire européenne aux Affaires économiques) et les Juncker (président de la Commission européenne)», a indiqué Salvini.

De son côté, la présidente du RN a estimé que «l’UE s’est construite sur beaucoup de promesses, mais (cela) n’a donné que des résultats minables». Et de marteler que «l’Histoire, avec un grand H, s’écrira dans les prochains mois dans les urnes en tournant le dos à la globalisation qui a fait un carnage social», allusion faite aux élections européennes prévues en mai 2019.

Salvini et Le Pen entendent mener cette bataille électorale ensemble, sans pour autant présenter de candidats communs. C’est après ces élections que les souverainistes veulent former une coalition dans le but de mettre main basse sur la commission européenne.

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