11/04/2018 Alain Cohen-Krawczyk Business 0
Le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane a conclu hier mardi sa visite en France, après avoir présidé avec le président Emmanuel Macron, la conclusion de 19 accords commerciaux bilatéraux, entre des entreprises françaises et saoudiennes pour un montant global de 18 milliards de dollars.
D’autres contrats plus importants, pourraient être signé très prochainement par les deux pays.
Parmi les lettres d’intention, l’une des plus importants est le projet pétrochimique conclu entre le français Total et le saoudien Aramco. Il porte sur le développement d’un site à Jubail, dans l’est de l’Arabie saoudite, où se trouve déjà la plus grosse raffinerie de Total dans le monde.
Hormis ce projet dont l’investissement est estimé à environ 5 milliards de dollars, l’essentiel des protocoles paraphés à l’occasion de la visite en France, du prince héritier saoudien, concerne surtout des secteurs industriels traditionnels.
Sans en donner d’indices sur les modalités financières, Schneider Electric, la société d’équipements et solutions électriques, a signé quatre accords avec des acteurs publics et privés saoudiens.
Veolia a finalisé une lettre d’intention liée au traitement des eaux usées industrielles avec Aramco et Saudi Arabian Industrial Investments Company (Dussur). Les autres accords commerciaux couvrent des secteurs comme le tourisme, les activités culturelles, la santé, l’agriculture.
La France entendait bien saisir l’occasion de tirer le meilleur parti de la volonté de l’Arabie saoudite d’attirer les investissements étrangers pour diversifier son économie, encore largement dépendante du pétrole.
Mais l’Hexagone n’aura pas réussi à faire mieux que les Etats-Unis, où le prince héritier saoudien avait passé trois semaines contre trois jours seulement en France, dans le cadre de sa tournée internationale.
Le président français Emmanuel Macron est attendu en fin d’année à Ryad, la capitale du Royaume wahhabite, où il devrait parapher des contrats commerciaux.
Spécialiste de la zone MENA, Alain Cohen-Krawczyk a travaillé comme analyste financier pendant près de quinze ans à Londres puis New York. Fort d’une expérience de 6 ans au sein de la banque Lehman Brothers, il quitte cette dernière en 2006 pour se mettre à son compte, créant ACK Consulting au Luxembourg. Il collabore avec plusieurs lettres et magazines spécialisés et publie des analyses risques sur les pays Euromed.
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