15/02/2018 Julie Rafondriaka Analyses 0
Dans une lettre envoyée dimanche dernier à la Commission européenne, des ministres allemands affirment projeter de mettre en place la gratuité des transports publics, de sorte à diminuer le nombre de véhicules privés dans les villes d’Allemagne.
D’ici fin 2018, ce système devrait d’abord être testé dans cinq villes allemandes, dont l’ex-capitale Bonn.
Cette future disposition pourrait permettre à des centaines de milliers de personnes de prendre le bus, le tram ou le métro sans avoir à payer. Si les usagers ont probablement été heureux à l’ouïe de cette annonce, c’est plutôt le contraire pour les communes. Celles-ci redoutent d’avoir à encadrer un nombre beaucoup plus important de voyageurs.
Dans cet ordre d’idées, le maire de Bonn, Ashok Sridharan, a évoqué la nécessité d’augmenter le nombre de bus et de tramways, avant d’avouer ne pas connaître « de constructeur qui puisse livrer en un si court laps de temps les bus électriques » dont la ville aura besoin.
Il se pose par ailleurs la question du financement. Ainsi, Michael Ebling, qui est à la tête d’une fédération de régies communales, a appelé le gouvernement fédéral à expliquer comment il compte financer ce projet.
A vrai dire, cette initiative vise surtout à apaiser l’Union Européenne (UE). Berlin espère persuader Bruxelles de ne pas le traîner devant la Cour européenne de justice suite à son inaction contre la pollution atmosphérique.
Julie Rafondriaka est spécialisée dans l’analyse des marchés émergents et a travaillé pendant plusieurs années dans une grande banque internationale. Elle rédige des articles à caractère économique et stratégiques pour la Lettre Med.
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