12/02/2018 Alain Cohen-Krawczyk Politique 0
Le président du SPD allemand, Martin Schulz a renoncé vendredi dernier, à intégrer le prochain gouvernement d’Allemagne, alors qu’il était fortement pressenti pour occuper le portefeuille des Affaires étrangères.
«Je déclare par la présente renoncer à mon entrée au gouvernement», a annoncé vendredi dernier le leader social-démocrate dans un communiqué. Pourtant, deux jours plus tôt, il revendiquait le poste de chef de la diplomatie allemande après la conclusion non sans difficultés, d’un accord de gouvernement de coalition entre la CDU et la CSU.
Suite à ses ambitions, Martin Schulz était attaqué dans sa famille politique, notamment par l’actuel ministre des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel. « Ce qui reste, c’est seulement le regret de voir à quel point chez nous au SPD, on agit avec peu de respect les uns envers les autres et de voir que la parole donnée compte si peu», a confié Gabriel vendredi au journal régional Funke.
En effet, l’ex-président du Parlement européen avait fermement refusé d’intégrer un gouvernement d’Angela Merkel. Sa volte-face ultérieure lui a donc attiré les foudres de ses camarades.
Les 400.000 adhérents du SPD doivent encore approuver ou non l’accord de gouvernement conclu par la direction de leur parti. Les résultats du référendum qui sera organisé à cet effet seront connus le 4 mars prochain. Martin Schulz a préféré se retirer pour garantir le succès de ce vote à l’issue très incertaine.
Spécialiste de la zone MENA, Alain Cohen-Krawczyk a travaillé comme analyste financier pendant près de quinze ans à Londres puis New York. Fort d’une expérience de 6 ans au sein de la banque Lehman Brothers, il quitte cette dernière en 2006 pour se mettre à son compte, créant ACK Consulting au Luxembourg. Il collabore avec plusieurs lettres et magazines spécialisés et publie des analyses risques sur les pays Euromed.
Jan 19, 2021 0
Jan 12, 2021 0
Jan 07, 2021 0
Jan 05, 2021 0
Jan 13, 2021 0
Jan 08, 2021 0
Jan 06, 2021 0
Jan 04, 2021 0