13/11/2017 Julie Rafondriaka Afrique 0
Le Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR) a évacué au Niger samedi dernier 25 migrants d’origine érythréenne, éthiopienne et soudanaise, qui étaient bloqués en Libye dans une situation de grande précarité.
C’est la première fois que cet organisme onusien effectue ce type d’évacuation. Le HCR a d’abord identifié ces migrants comme des réfugiés en Libye avant leur évacuation à Niamey, où ils sont logés dans une maison d’hôte le temps que leur demande de réinstallation dans un autre pays soit examinée.
Le HCR a expliqué avoir pris cette décision inédite compte tenu des conditions de détention abominables des migrants en Libye et du fait que plusieurs centaines de migrants sont éligibles au statut de réfugié.
L’agence onusienne peut accéder à une trentaine de centres de détention en Libye, ce qui lui permet de procéder à l’identification des migrants et négocier leur libération.
Cependant, même une fois que ces migrants sont reconnus comme réfugiés, ils demeurent coincés dans ce pays maghrébin car les pays susceptibles de les accueillir refusent de travailler en Libye suite à l’insécurité et ne réalisent pas d’entretiens à distance.
D’où, l’idée d’évacuer les réfugiés dans un pays de transit de sorte à leur éviter de subir des violences tout en donnant la possibilité aux potentiels pays hôtes d’effectuer leurs formalités administratives d’accueil dans des conditions convenables.
Julie Rafondriaka est spécialisée dans l’analyse des marchés émergents et a travaillé pendant plusieurs années dans une grande banque internationale. Elle rédige des articles à caractère économique et stratégiques pour la Lettre Med.
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