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Le ministre britannique de la défense accusé de harcèlement sexuel rend le tablier

Le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon qui est accusé de harcèlement sexuel, a présenté hier mercredi sa démission à la Première ministre Theresa May.

D’autres conséquences des nombreuses accusations de ce type qui visent des hommes politiques britanniques pourraient suivre.

Le ministre démissionnaire a assuré que beaucoup des allégations qui ont été faites ces derniers jours au sujet de sa conduite, sont fausses mais il a reconnu avoir eu des comportements déplacés par le passé.

En début de semaine, Michael Fallon avait présenté ses excuses pour avoir posé une main sur le genou d’une journaliste au cours d’un dîner, il y a 15 ans. Il continuera néanmoins à siéger au Parlement en tant que député du parti conservateur.

Avec la démission de Michael Fallon, Theresa May perd un poids lourd de son gouvernement. Ce ministre de 65 ans était l’un des membres les plus expérimentés de son gouvernement et son départ la force à opérer un remaniement à un moment où son leadership est contesté.

Theresa May perd également un soutien dans le dossier du Brexit, auquel Michael Fallon s’était opposé, ce qui risque d’affaiblir un peu plus sa position face aux partisans les plus durs d’un divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, en pleines négociations avec Bruxelles.

Depuis le scandale Harvey Weinstein aux Etats-Unis, du nom du producteur américain de viols, agressions sexuelles et harcèlement sexuel, les langues se sont déliées dans les couloirs de Westminster et les allégations de harcèlement sexuel s’accumulent à l’encontre de députés conservateurs et travaillistes.

Les médias britanniques ont rapporté l’existence d’une liste, établie par d’anciennes collaboratrices, contenant les noms de 40 parlementaires, dont six ministres, accusés d’abus et le vice-Premier ministre Damian Green est lui-même accusé d’avoir fait des avances à une ancienne militante du parti conservateur.

Theresa May a réagi en déclarant souhaiter la mise en place d’«une procédure de plainte commune, transparente, et indépendante pour tous ceux qui travaillent au Parlement».

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