Dernière Mise à jour 6 décembre 2019 à 1:51
18/11/2016 Alain Cohen-Krawczyk Analyses 0
L’examen ce jeudi par le parlement tchadien, d’une motion de censure déposée par l’opposition contre le gouvernement, n’a pas pu avoir lieu, les députés de la majorité présidentielle ont boycotté la séance.
Sur les 175 députés qui compte l’assemblée nationale, 44 seulement étaient présents dans la salle.
La motion de censure introduite le 11 octobre dernier par 23 députés contre le gouvernement vise à échanger avec le premier ministre sur plusieurs questions, dont 16 mesures dites d’urgence prise par le gouvernement pour gérer la crise financière et ses effets collatéraux sur la population.
Plusieurs questions font l’objet de discorde entre les deux camps, depuis le début de la crise financière qui secoue le pays. Il s’agit entre autres, de la fermeture des hôpitaux, des écoles, l’envoi des troupes tchadiennes sur des théâtres de guerre à l’extérieur, sans l’avis de la représentation nationale.
Des sources s’exprimant sous couvert de l’anonymat, affirment que des consignes fermes ont été données aux députés de la majorité de boycotter cette séance.
Selon le règlement intérieur de l’assemblée nationale, une nouvelle séance doit être programmée dans les 72 heures.
L’opposition dénonce tout autant la situation sociale que la gestion d’une main de fer du pays par le régime d’Idriss Déby, après avoir qualifié sa réélection en avril dernier, de « hold-up électoral ».
Spécialiste de la zone MENA, Alain Cohen-Krawczyk a travaillé comme analyste financier pendant près de quinze ans à Londres puis New York. Fort d’une expérience de 6 ans au sein de la banque Lehman Brothers, il quitte cette dernière en 2006 pour se mettre à son compte, créant ACK Consulting au Luxembourg. Il collabore avec plusieurs lettres et magazines spécialisés et publie des analyses risques sur les pays Euromed.
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