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Une motion de 28 pays africains demande l’expulsion de la RASD de l’UA

expulsion-rasd-uaDes rebondissements inattendus dans l’affaire du Sahara Occidental ont émaillé les assises du 27ème sommet de l’Union Africaine (UA) qui s’est tenu ces dimanche et lundi à Kigali, mettant en désarroi les dirigeants du Front Polisario et leurs mentors algériens, leur principal soutien.

Il s’agit de la décision du Maroc de reprendre sa place dans l’organisation  panafricaine et d’une motion soumise à la présidence de l’UA, par 28 Etats membres qui demandent carrément la suspension de la république autoproclamée par le Polisario et qui n’est reconnue jusqu’à présent, par aucune organisation internationale, continentale ou régionale à l’exception de l’Union Africaine.

La motion a été transmise lundi à la présidence de l’UA par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, au nom des 28 pays signataires auxquels devraient se joindre ultérieurement une dizaine d’autres Etats africains parmi les 54 états membres de l’UA.

A la veille de la présentation de cette motion, le roi Mohammed VI a fait parvenir dimanche, un message au président en exercice de l’UA, Idriss Déby, lui faisant part de la volonté du Maroc de réintégrer l’Union africaine.

Dans son message à ses pairs africains, le souverain marocain affirme que le moment était «arrivé» pour le Maroc de retrouver sa «place naturelle» au sein de l’UA, rappelant que le rapprochement du Maroc avec les autres pays frères et amis du continent, a été toujours un des dossiers prioritaire de la politique étrangère du royaume.

Le royaume avait décidé en 1984 de quitter Organisation de l’Union africaine (OUA), l’actuelle Union africaine, à la suite de l’admission de la prétendue «République arabes sahraouie démocratique».

Par cet acte, relève le Roi du Maroc, l’institution panafricaine s’est mise en contradiction évidente avec la légalité internationale, étant donné que la RASD  n’est membre ni des Nations Unies, ni de l’Organisation de la Coopération Islamique (OIC), ni de la Ligue arabe. Le Maroc, a-t-il ajouté, attend aujourd’hui de l’Union africaine qu’elle corrige «une erreur historique » et qu’elle adopte «une neutralité constructive» dans le conflit du Sahara Occidental.

Le souverain alaouite a de même exprimé la volonté de son pays, à œuvrer au sein de l’Union africaine en vue de «transcender les divisions» et de raffermir son rôle au plan économique et diplomatique dans le continent.

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