05/10/2015 Alain Cohen-Krawczyk Politique 0
Les membres du Comité Central (CC) du Front de Libération Nationale (FLN), principale formation politique au pouvoir en Algérie, ont procédé dimanche à l’élection du bureau politique à l’occasion de la session ordinaire du parti.
En dehors du secrétaire général du FLN, Amar Saadani, 18 membres composent le nouveau bureau politique du parti. Parmi ce groupe, 8 personnes faisaient partie de l’ancienne équipe et 10 sont nouveaux. A la même occasion, les 480 membres du parti présents ont adopté les règlements intérieurs du FLN et de son CC et la déclaration de politique générale.
Pour information, le FLN, qui est le plus vieux parti algérien, compte un total de 505 membres. Ont été également élus les présidents et membres des commissions financière, de discipline, des sages, des études et de la prospective.
Amar Saadani, en sa qualité de secrétaire général du FLN, a été chargé selon la déclaration finale, d’entamer des concertations sur l’initiative de cette formation politique visant à lancer un front national dans l’objectif de soutenir le programme du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika. A ce propos, Saadani a indiqué que cette initiative concerne tous les partisans du dialogue et de la concertation et est ouverte à divers types d’organisations, dont, entre autres, les partis politiques, les syndicats et les organisations de la société civile.
Il faut noter que le FLN n’a élu aucun ministre en exercice dans son bureau politique. C’est une première dans son histoire. Selon Saadani, deux critères ont été pris en compte pour choisir les membres, à savoir la disponibilité pleine et entière et l’ancienneté. Le secrétaire général du FLN s’est gardé de parler des récents changements dans les rangs des services de renseignements algériens, contrairement aux attentes de la presse locale.
Spécialiste de la zone MENA, Alain Cohen-Krawczyk a travaillé comme analyste financier pendant près de quinze ans à Londres puis New York. Fort d’une expérience de 6 ans au sein de la banque Lehman Brothers, il quitte cette dernière en 2006 pour se mettre à son compte, créant ACK Consulting au Luxembourg. Il collabore avec plusieurs lettres et magazines spécialisés et publie des analyses risques sur les pays Euromed.
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