22/07/2015 Alain Cohen-Krawczyk Business 0
Les travaux de la sixième réunion de haut-niveau algéro-espagnole se sont clôturés mardi à Madrid. A cette occasion, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, et son homologue espagnol, Mariano Rajoy, se sont satisfaits, lors d’un point de presse conjoint, de ces rapports bilatéraux tout en exprimant leur vœu de les élargir et les diversifier dans le cadre d’ « un partenariat exceptionnel ».
Pour sa part, M. Sellal a estimé que les relations algéro-espagnoles sont « bonnes ». Et, dans la foulée, il a appelé à « se développer davantage d’autant que les conditions favorables sont réunies », a-t-il jugé. Cette autorité a également indiqué que son pays a présenté, à l’occasion d’une rencontre, son entendement sur les moyens de mieux promouvoir les rapports économiques. Ce qui l’a amené à souhaiter l’établissement d’ « un partenariat nouveau au bénéfice des deux pays ». Par ailleurs, le chef du gouvernement algérien s’est également satisfait de la tenue, la veille, du forum des businessmen algéro-espagnols, qui a permis, selon ses propos, la définition de nouvelles perspectives de coopération. Il faut noter que M. Sellal a aussi rencontré le roi Felipe IV ainsi que le président du gouvernement et plusieurs ministres, assimilant ces audiences à la volonté algéro-espagnole d’élargir le partenariat. De l’avis de cette autorité, celui-ci doit se développer vers d’autres secteurs à l’instar de l’industrie, l’agriculture, le tourisme et les nouvelles technologies. En outre, M. Sellal a noté des points de vue convergents entre l’Algérie et l’Espagne à propos des sujets régionaux et internationaux d’intérêt commun.
De son côté, M. Rajoy a affirmé que son pays accordait « un intérêt majeur » à la tenue des sessions de rencontres algéro-espagnoles avant de qualifier la dernière en date de « très fructueuse ».
Spécialiste de la zone MENA, Alain Cohen-Krawczyk a travaillé comme analyste financier pendant près de quinze ans à Londres puis New York. Fort d’une expérience de 6 ans au sein de la banque Lehman Brothers, il quitte cette dernière en 2006 pour se mettre à son compte, créant ACK Consulting au Luxembourg. Il collabore avec plusieurs lettres et magazines spécialisés et publie des analyses risques sur les pays Euromed.
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