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Allemagne : une loi contre les grèves

Die stellvertretende SPD-Vorsitzende Andrea Nahles spricht am 18. Okt. 2008  beim SPD Sonderparteitag in Berlin. Nahles will das Schonvermoegen fuer Hartz-IV-Empfaenger noch vor der Bundestagswahl erhoehen. So weit ihr bekannt sei, seien alle Parteien dafuer. Arbeitsminister Olaf Scholz habe auch einen fertigen Gesetzentwurf, sagte sie in einem am Samstag, 1. August 2009, vorab veroeffentlichten Deutschlandfunk-Interview.  (AP Photo/Markus Schreiber) An Oct. 18, 2008 file photo shows Andrea Nahles, deputy chairwoman of the Social Democratic Party, SPD, speaking during a special SPD party congress in Berlin, Germany. (AP Photo/Markus Schreiber)Au cours de cette semaine, l’Allemagne a encore été perturbée par une grève dans les chemins de fer. Pour limiter ce genre de mouvements, le Bundestag a adopté vendredi une loi visant à encadrer la représentativité syndicale.

Cette disposition légale controversée, dite de « l’unité tarifaire », a reçu 444 voix favorables, 126 contre et 16 abstentions d’après les données corrigées émanant du Bundestag. Et, à partir du 1er juillet prochain, cette nouvelle loi pourrait déjà entrer en vigueur. Selon la ministre allemande du Travail, la social-démocrate Andrea Nahles, « cette loi renforce les fondements de la représentativité syndicale », a-t-elle estimé devant les élus allemands. En fait, cette disposition contraint les entreprises à respecter le principe « une entreprise, un accord salarial », comme résumé par Mme Nahles. Ainsi, il ne sera plus possible d’avoir plusieurs accords au sein de la même entreprise, ce qui coupera court à toute surenchère entre les différents syndicats. Si ceux-ci sont éventuellement en désaccord lors des négociations dans une entreprise, les propositions de l’organisation syndicale comptant le nombre le plus important de salariés seront appliquées.

Si les milieux patronaux ont eu des commentaires favorables à cette disposition, celle-ci a été l’objet de critiques de l’opposition constituée de la gauche radicale de Die Linke et des Verts, laquelle dénonce une atteinte au droit de grève. Quant aux petites organisations syndicales, elles craignent de ne pas survivre à cette loi. Pour le président du syndicat des pilotes de la Lufthansa Cockpit, Ilja Schulz, il s’agit d’ « un jour noir pour la liberté en Allemagne », a-t-il estimé par voie de communiqué. Et de conclure que « les syndicats minoritaires se voient retirer leur droit fondamental de grève ».

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