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Casablanca Finance City s’améliore au classement mondial

cfcf-cityLa place financière marocaine «Casablanca Finance City» a gagné neuf places en se positionnant au 42ème rang du classement mondial des places financières internationales, selon le rapport Global Financial Centers Index (GFCI) publié ce lundi 2 mars.

La jeune place financière casablancaise occupe par ailleurs le deuxième rang en Afrique juste derrière Johannesburg (Afrique du Sud), qui a, elle aussi, avancé de six places par rapport au précédent classement mondial. Ce classement est établi sur la base de cinq grands domaines de compétitivité (environnement des affaires, développement du secteur financier, infrastructures, capital humain et facteurs généraux et réputation) ainsi que sur la base d’une enquête menée auprès des professionnels internationaux de services financiers. Quelques 105 critères sont retenus pour le classement des places financières.

Au précédent classement mondial GFCI publié en septembre 2014 et qui vient d’être mis à jour, Casablanca Finance City occupait la 51ème place. Elle a ainsi gagné, en moins de six mois, neuf précieuses places (plus dix points) dans le classement mondial, soit la meilleure progression dans la région MENA et Afrique.

Casablanca fait partie des trois villes ayant le plus progressé en termes de compétitivité avec Tel-Aviv, 27ème (+9 places) et Riyad, 14ème (+ 7 places), alors que Dubaï, 23ème et Abu Dhabi, 26ème ont respectivement perdu 6 et 7 places.

Grâce à cette rapide ascension, Casablanca Finance City est promue par les experts financiers, à devenir dans un proche avenir, une des grandes places financières de la planète. Le poids de la crise économique et financière qui pèse sur les économies nationales en Europe et à un degré moindre, sur les économies asiatiques et latino-américaine, semble jouer en faveur des places financières des pays dits émergents, comme le Maroc. Ces pales sont appelées à faire bientôt, leurs premiers pas dans la cour des mastodontes de l’économie mondiale et de la finance internationale.

C’est aussi un élément fort encourageant pour les grands opérateurs économiques marocains qui sont entrés de plain pied dans le processus de l’internationalisation et de la délocalisation, à travers d’importants investissements dans le continent africain, où le taux de croissance économique est au rendez-vous.

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